Sur cette vidéo, on peut observer, le Lustrage méthodique, en règle, de ses poils hydrofuges sur ses huit pattes. Elle y dépose une substance hydrofuge sécrétée par une glande située près de son orifice buccal.
Au coeur de l'Artense, cette tourbière fait les frais de son exploitation d'antan. A une altitude de 1020 mètres, comme beaucoup de ses voisines, elle est installée dans une dépression glaciaire, en bordure d'une coulée de lave volcanique venant du strato-volcan -Sancy.
Au premier abord, elle ne paye pas de mine (si je puis m'exprimer ainsi), mais en poussant un peu plus loin l'observation en fonction de la période dans l'année, comme dans toutes les tourbières de la région, l'entomofaune est très riche et certaines araignées et d'autres insectes de tous genres y sont présents.
Sur cette tourbière, comme sur d'autres, une partie de l'année, voit naître chaque printemps, une flore composée de plantes remarquables, comme les sphaignes, la Droséra à feuilles rondes, et bien d'autres, spécifiques aux milieux aquatiques. Cette tourbière qui est en fin d'évolution, affaissée malgré tout, n'offre pas les richesses que l'on peut observer sur d'autres tourbières en évolution (comme celle de la Pignole par exemple)...
A suivre....................................