Suivez le traçé...
Octobre 2014, sur la rive gauche de la Rhue.

Des gorges de la Dordogne aux plateaux de l'Artense, 160 km de sentier, ceinture un vaste territoire.  Cette grande boucle de pays permet une multitude de boucles déclinant un nombre innombrable de balades qui donnent la possibilité à chacun  d'imaginer ses randonnées. La totalité de ce grand tour de pays, offre à lui seul, 8 jours de randonnée en itinérance, en ayant la possibilité de trouver un gite chaque soir sur tout le parcours.

Le tour de pays, se décompose en quatre parties, d'Ouest en Est: Le Champagnaguès, Entre Rhue & Sumène, Les collines de l'Artense et la région des lacs.

A l'extrême partie Ouest du massif, le plateau du Champagnaguès, délimité par de profondes vallées, où se trouvent des parcelles cultivées entremêlées de prairies  pâturables.

En allant vers l'Est, Deux parties aux caractère bien trempé "entre Rhue & Sumène, puis Les collines de l'Artense".

Pour la première, en cheminant vers le Sud, c'est le domaine des gorges de la Rhue, s'ouvrant sur les paysages de la Sumène.

La deuxième, délimitée par la Rhue et la Dordogne, mais aussi par les glaciers du quaternaire, mettant à jour, des blocs erratiques parsemés sur un espace gigantesque.

Plus à l'Est encore, c'est la région des lacs, pour certains, en pleine évolution et offrant une flore et une faune très particulière (La Crégut, Tremouille, Laspialade, etc...).

Des LANDES et du VALLON du SAUT de la SAULE au PONT DU DIABLE et ses MARMITES DE GEANT, vers la TOURBIERE DE LA PIGNOLE.

Cliquez sur l'image et accédez à la ZNIEFF du Saut de la Saule.

Le Saut de la Saule est classé "Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique" sous le N° 740006120  de catégorie 2.

A CHACUN SON EVEREST... Les collines de l'Artense.

Un petit air d'Himalayisme suspendu à mon imagination...

Cette petite balade hors des sentiers battus, aux portes de Bort-les-Orgues, sur le département de la Corrèze, à proximité du GR de pays Sumène Artense, en face du bassin de la Dordogne, invite à la contemplation et à la découverte d'un pont suspendu, me rappelant ceux innombrables, implantés sur le tour des Annapurna. Un petit air d'himalayisme, qui me ramène dans mes souvenirs pas si lointains que cela.

 

Cette balade  longe,  la rive droite (Corrèze), ou la rive gauche (Cantal), de la  Rhue.

La Grande Rhue (50km), arrive de Vassivière  situé dans le département du Puy de Dôme, et coule dans la direction du Sud, pour passer entre la station ski de Super-Besse et le lac de cratère, le Pavin. Ensuite passe à Egliseneuve d'Entraigue et chemine vers Condat en Feniers. Puis, elle bifurque vers l'Ouest et passe à Saint-Amandin, traverse la forêt domaniale de Maubert, pour arriver au Saut de la Saule, dernière étape avant de se jeter dans la Dordogne pas très loin d'ici, à Saint-Thomas, petite bourgade située en aval du  barrage de Bort-les-Orgues.

La Grande Rhue est nommée sur la partie haute de son parcours "Rhue de Condat", elle rejoint la Rhue de Cheylade aux environs de Coindre, pour former la Rhue.

 

* La Tarentaine se jette dans la Rhue (rive droite), en aval du pont de Lourseyre.

 

Ici, décidément, tout est fait pour me rappeler l'Himalaya du Népal.

Sur les berges de la rive droite (Corrèze), la Balsamine géante de l'Himalaya s'est implantée : plante considérée comme "invasive hémérochore" sur le territoire français.

Comme la renouée du Japon, colonisant les berges de la Dordogne, le long de la Bourboule, mais aussi celles situées sur le Mont-Dore, la Balsamine d'Himalaya, aux fleurs délicates, a été introduite comme une plante ornementale et mellifère.

Elle se répand principalement le long des cours d'eau, et participe à déstabiliser l'équilibre déjà précaire  des écosystèmes de nos rivières. Elle fait partie des plantes colonisatrices considérées, comme faisant partie de la deuxième cause d'érosion de la biodiversité (une seule plante peut projeter jusqu'à 3000 à 4000 graines) et ainsi envahir une berge très rapidement...

Le pont suspendu, juste avant l'orage et le déluge...

Cette passerelle suspendue entre le département de la Corrèze et celui du Cantal, permettait autrefois le passage d'une rive à l'autre de la Rhue, elle a été construite au 19 eme siècle et est aujourd'hui en très mauvais état.

A mon humble avis, elle mériterait d'être restaurée rapidement, car si elle venait à disparaître, cette petite balade perdrait beaucoup de son intérêt. Ce genre de pont suspendu est unique sur la région, et à lui seul, mérite que l'on vienne au Saut de la Saule.

 

 

Actuellement et devant le très mauvais état de cette passerelle, sa traversée est interdite , ce qui oblige à quitter le sentier pour emprunter le pont de chemin de fer rive droite sur environ 200 m,  et redescendre sur la rive gauche tout de suite après le pont.

A l'instant où j'écris cet article, le barrage de la Saule a été démoli depuis bien longtemps. A cet endroit, la grande Rhue a été déviée en amont, au barrage de Vaussaire et canalisée dans d'énormes tunnels, sur une longueur d'environ 14 km, vers le barrage de bort les Orgues.

Nul n'est besoin d'aller bien loin pour que Dame Nature nous permette de faire de belles rencontres avec les habitants des lieux.  Sur l'image plus haut, dans les voies ferrées désaffectées, un Grand lézard vert, magnifique, d'environ 25cm, nous observe.

 

Lacerta bilineata atteint parfois pas moins de 40 cm à l'âge adulte, pour un poids avoisinant les 50 g.  Ici, c'est une femelle et l'absence des deux grandes tâches de couleur bleue sur les joues, me le confirme.

L'exposition au soleil de cette ancienne voie ferrée lui offre un habitat correspondant à ses besoins. L'herbe qui colonise cet endroit autrefois soumis certainement à divers désherbants lui offre un habitat de choix, et l'absence de la présence d'une activité humaine, participe à sa survie.

Ce Lézard, devrait bientôt hiberner, car sa période d'hibernation se déroule d'octobre à avril.

Il était autrefois...

Cette promenade très courte, moins d'une heure aller et retour, invite à la contemplation. La cheminade à partir de la passerelle autrefois construite pour permettre aux ouvrières habitantes de la rive gauche de la grande Rhue  de se rendre à leur travail dans les usines de la soie, est extraordinaire.

Le chemin pour accéder au  chaos du Saut de la Saule et en "relativisant",  ressemble étrangement à certains paysages traversés sur certaines  étapes du grand tour des Annapurna et de la montée à L'ABC, notamment, entre Tatopani, Chitre, Ghorepani et en remontant vers Ghandruk.

Cet itinéraire en sous bois qui serpente rive gauche aux côtés de  blocs de rochers entremêlés entre les chênes et autres arbres d'essences de toutes sortes, et cheminant sur la partie haute des falaises du lit creusé 30 m plus bas par la grande Rhue, invite à faire de ce chemin le choix d'une randonnée à la demi-journée.

 

Attention !!! Passages pouvant devenir  délicats en fonction des conditions météo...

 

2015, les passages délicats en bordure du canyon, en direction du Saut de la Saule, ont été équipés et protégés, ce qui à mon humble avis participe à dénaturer l' ambiance de cette partie de la balade... Mais (aujourd'hui la sécurité des randonneurs prime) ce qu'il m'est facile de comprendre...

CARTE IGN 2434 OT  1:25 000 * 1cm=250m

Attention!!! Sur les portions d'itinéraires "hors sentier balisé", certains passages sont délicats et peuvent êtres dangereux et glissants.

De la passerelle suspendue à Champs sur Tanrentaine.

Ce grand tour de pays, même s'il se croise et se mélange allègrement à de multiples sentiers de petites randonnées (PR), est balisé de la même manière qu'un GR, mais arbore les couleurs spécifiques "jaune & bleu clair".

En montant sur Champs sur Tarentaine, rive gauche de la Rhue.

Au fil de l'eau!  La région des lacs.

Le pont du diable - GR de Pays-Sumène Artense.

A SUIVRE.....................................................................

La TOURBIERE DE LA PIGNOLE.

Cliquez sur la partie en eau, pour pénétrer dans la tourbière!

Entre Rhue & Sumène. Du Saut de la Saule, en boucle autour de Couzans - Antignac-Vebret. La Chapelle du Vignonnet.

A la lecture du livre de Pierre Moulier & Pascale Moulier "Eglises Romanes de Haute Auvergne. Le Mauriacois" édité aux éditions CREER, la chapelle du Vignonnet aux origines très controversées fut fondée en 1060, par l'abbaye de la Chaise-dieu. Cette petite église aujourd'hui abandonnée par les Cantalous depuis 1870 est remarquable avec son enclos de pierres sèches. Cet enclos enferme des anciennes pierres tombales sur certaines, deux noms sont gravés et lisibles encore aujourd'hui (Sudre & Juillart). Ces pierres tombales sont au nombre de 22 autour de l'église.

De beaux modillons (3), aux têtes inquiétantes, viennent soutenir l'arête de la corniche, et pour deux, encadrent un homme à la barbe au regard serein, en hurlant dans ses oreilles.

La chapelle trône sur un promontoire rocheux, surplombant les magnifiques  bâtiments du hameau du Signonnet, ici le paysage sur 360° y est extraordinaire.

A visiter absolument!

A l'Est, la région des Lac.

Cliquez sur la libellule, pour pénétrer sur le lac de Tourbière de LASPIALADE!

A VOIR dans les environs!

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